A la manière de Victor Hugo,
pastiche du poème « Demain, dès l’aube » :
Vers l’apéro poétique.
Demain, sans faute, à l’heure où brunit la campagne,
Je partirai . Vois-tu, je sais que tu m’attends.
J’irai par la forêt, j’irai par la Bretagne.
Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.
Je m’en irai les yeux fixés sur mes pensées,
Sans rien voir au dehors , sans entendre aucun bruit.
Seule, vers Saint-Jacut et ses destins croisés
Heureuse, car le jour finira embelli.
Je ne regarderai ni mes cheveux qui tombent,
Ni les rides au coin de mes yeux plein d’ardeur.
Et quand j’arriverai, je sortirai de l’ombre
Un bouquet de doux vers et de rimes en fleur.
Michèle Pettazzoni, janvier 2019