Le temps se fige
Entre les murs, par la fenêtre, un cri d’oiseau
Perce l’ennui
Il vient moquer la vie
De ces humains paralysés et par la peur tous confinés
C’est incongru de s’envoler
De s’élever et de chanter
De plonger l’aile sous le vent
Dans la chanson du cormoran
C’est interdit de se parler, de se toucher, de respirer
Un virus a tué notre liberté
Un virus ou bien un décret ?
Un enchevêtrement de lois vient nous entortiller
Les prescriptions et les interdictions
Les condamnations et les privations
Les menaces de la prison…
Ne peut-on pas perdre la tête
Ne doit-on pas perdre la tête
Lâcher ce monde où nous vivons
Pour partir dans un cri d’oiseau
Là haut, très haut
Dominique Verdé de L’Isle
Je viens de lire votre poème avec grand plaisir.
J’apprécie beaucoup votre style et votre philosophie sur le temps qui passe.
Bien à vous.
Très beau poème qui interroge sur la façon de réagir aux événements que nous vivons, et sur les limites imposées à nos libertés.
Mais pour répondre à la question posée « Ne doit-on pas perdre la tête ?… », je répondrai : « Non, il faut garder raison. »
Je te reconnais bien Yvonne. Tu es la sagesse et la gentillesse incarnées. Parle nous comme tu sais si bien le faire