Château du Guildo
Tes murs vacillent dans l’oubli
tel un vieux galion englouti,
gentes dames, preux chevaliers…
joutent à présent sous tes pieds.
Tes grandes heures sont passées,
tant de guerres, de sang versé !
Une mouette fatiguée
divague sur la tour de guet.
L’Arguenon lentement s’étire,
ô sempiternelles marées !
Son eau hésite et puis m’attire
vers la mer, où tout se défait …
Michèle Pettazzoni