Le bonheur tout simplement

Un bol entre les mains,
Souffler sur un café chaud
Derrière la fenêtre
Regarder au loin se dégourdir,
Les premiers rayons du soleil.
Endosser un vieux manteau,
Nouer un cache col autour de son cou,
Chausser des bottes en caoutchouc
Et partir voir la mer…
Flâner sur la plage
Humer l’odeur iodée
Du goémon mouillé
Avaler goulûment l’air frais venu du large.
S’amuser des oies sauvages
Qui montent et qui descendent
Sur le manège des vaguelettes
S’échouant près du rivage.
S’attarder sur la crête des vagues
Frangée d’écume blanche,
Sur la découpe d’un rocher là bas.
Écouter le ressac,
Le flux des petits rouleaux,
Mourant dans les coquillages,
L’appel d’une mouette
Le souffle du vent sauvage
Sur la dune à peine éveillée.
Lever le nez rougi
Pour boire le soleil timide
Et se dire en fermant les yeux
Qu’est ce qu’on est bien ici.

Louise Montagne, janvier 2021

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