Des formes en mon miroir
Déformant mon regard
Reflet de mes oublis
Du cours de mes envies
Bousculent c’est dérisoire
Sans tain s’entend sans fard
L’atour de mes folies
Pise au parfum d’ennuis
J’avance et je m’égare
Plus d’amour plus de phare
Traînant ma nostalgie
Pantin de mes pythies
L’appétit du traqu’nard
Comme issu de mes moires
L’iris irisé luit
Et j’ai faim d’un fini
Miroir ô mon miroir
Qui suis-je pour ce soir
Reine adorée honnie
Des stupres aux gémonies
Offertes à tous regards
Vierge imbue ou couguar
Je prends tout et j’oublie
Rien d’autre qu’aujourd’hui
(Non ne dis rien miroir
Je ne veux rien savoir
Souris seulement souris
Supposons que je vis)
Sébastien Heurtel, 2018
Sébastien, j’entends ta belle voix chaque fois que je relis ton poème, au plaisir de t’ écouter à nouveau !
Bravo et merci, Sébastien, pour ce poème où le jeu des sonorités et des mots, ainsi que le rythme et la musicalité des vers, contribuent à créer une atmosphère mystérieuse et magique qui permet à l’imagination de s’envoler dans l’univers des contes et des rêves.