3335 PAS SUR LE SABLE D’HIER
La plage nue et déserte
Se voile sous un frimas
La vie apparaît inerte
Jouet de sombres karmas
L’hiver aime la grisaille
Comme la froideur du vent
Le souvenir qui trésaille
Vibre sous un cœur fervent
Juillet chantait ton sourire
Tu sentais bon le monoï
L’automne a su nous proscrire
L’instant n’était qu’un playboy
Le crachin sur mon visage
Dilue un tout petit pleur
L’écume sur le rivage
A le silence hurleur
Lorsque l’âme ainsi disserte
Perdue au sein d’un frimas
Sa nudité découverte
Se fait l’écho de traumas
Didier COLPIN
Sincère et grand MERCI à PeP pour avoir retenu ce poème…
COLPIN Didier