L’étroit cordon de terre aux venelles fleuries
Paraît entre les eaux dans ma vision diaphane.
Fragile étranglement de verdure océane,
C’est un petit endroit qui regorge de vies
Où la roche granite et les pins parasolent
Sur les rus frétillants dont s’irriguent les sols.
Un oiseau s’escapade aux azurs infinis,
Porté par les courants du vent ascensionnel.
Ses plumes de cirrus se fondent dans le ciel.
Sur le paisible estran souffle la poésie
Qui parle de flots verts et de vagues mourantes
En évoquant la vie et ses amours fuyantes.
Je suis venu me joindre à la belle harmonie
De tous ces éléments dont il faut prendre soin
Et du lieu délicat qui me prend à témoin.
Au cœur de l’inconnu j’observe l’énergie
De l’esprit minéral et des phrases contées.
J’essaie de m’imprégner un peu de leurs beautés.
Dominique Mongodin