De l’antiquité à nos jours, de l’orient à l’occident, de l’Afrique à l’Océanie
On EN a écrit sur les femmes, des vilénies, des bassesses, des moqueries
» la femme trouve plus facile d’agir mal que bien; Plaute 2ème s.avt JC
la modération n’a pas de sens pour une femme; Plaute 2ème s.avt JC
la femme est la porte de l’enfer ; Tertullien, an 254 ; prêtre
à la femme comme à la chèvre, longue corde ; Esp
de la mauvaise femme garde toi bien, et à la bonne ne t’y fie point ; Esp
un homme peut braver l’opinion, la femme doit s’y soumettre ; Suisse Mme Necker 18 ème s.
si traitresse que soit la mer, plus traitresses sont les femmes ! Bretagne
chacun a son défaut , la tête de la femme est le sien; grèce 6ème s. avtJC
la véritable ménagère est à la fois une esclave et une dame ; Serbie »
————-
Pourquoi cette hostilité, cette arrogance, ce mépris que l’on nomme misogynie?
Ce sentiment de domination qui réduit la femme à un être faible, inférieur, à une marchandise
Mais ces injonctions à garder le silence,
A utiliser les mots avec parcimonie
Petit à petit , encouragent la rébellion, la résistance
« Le feu qui semble éteint SOUVENT DORT sous la cendre »
Corneille ( 17 ème)
Le Combat Des Femmes
( extrait d’un poème écrit par une féministe anonyme)
Les femmes ont toujours été opprimées,
Réduites au silence, reléguées à l’arrière-plan,
Mais elles ont refusé de rester dans l’ombre,
Elles ont relevé la tête, ont brandi leur flambeau.
Elles ont marché, elles ont crié, elles ont lutté,
Elles ont brisé les chaînes de la peur et de l’ignorance,
Elles ont défié les préjugés, les stéréotypes,
Elles ont montré au monde la force de leur courage.
Autant en emporte le vent !
Les nuages striés balaient l’horizon
Les vagues s’envolent en flocons de mousse
Autant en emporte la mer
et mes larmes amères
et tes rires oubliés
tout passe, fugace, insaisissable
Mais qu’importe le vent, la bise, la brise…
la tramontane emporte des bourrasques de vague à l’âme
le doux zéphyr, des souvenirs d’éclats de rire
Mais le mistral m’emmène au bal
et le sirocco à Saint Malo
Les alizés sont alités !
Autant en emportent les vents…
———————————————
Quelle expression ?
Allez je me lance dans la couture !
oh j’ai perdu mon aiguille…
Mais cherche donc !
Où ça ?
Dans la botte de foin,voyons !
Mais bon sang mais bien sûr
Où ai-je la tête ?
Dans la botte de foin !
Du foin plein la tête et des aiguilles de pin aux pieds
Alors cousons une robe de foin avec des aiguilles de pin !
(Chercher une aiguille dans une botte de foin)
Qui veut voyager loin, ménage sa monture
( Maxime de jean Racine dans « Les Plaideurs »)
Le scooter de Jean
Avec son premier salaire,
Jean s’était acheté un scooter
un engin magnifique aux formes fuselées,
à la peinture claire et aux poignées chromées,
un joyau italien : la Vespa de ses rêves. .
C’est grâce à son scooter que pendant des vacances
il partit découvrir les châteaux de la Loire,
les marchés de Provence,
Nîmes et le Pont du Gard.
Il gardait pour plus tard, le Grèce et l’Italie,
il lui fallait d’ abord faire des économies.
Jean soignait son scooter comme on soigne un ami,
écoutant son moteur tourner au ralenti…
Dès son premier hoquet, il se penchait sur lui
s’inquiétant de l’état de son carburateur,
des bougies, du lanceur,
du gicleur, du pointeau
et du dosage en huiile de son mélange « Esso »
Un jour , la vie de Jean cessa d’être légère :
Il lui fallut partir au service militaire
et il dut s’en aller se battre en Algérie.
Il rangea son scooter
derrière un établi couvert de vieux velours,
à l’abri, dans l’ancien atelier de son père
comptant le retrouver intact à son retour.
Mais la fin de l’histoire offense la Morale :
Jean ne revit jamais son village natal.
Le garçon prévoyant, méticuleux et sage,
qui avait tant rêvé d’amours et de voyages
fut tué au combat, là-bas, en Kabylie,
sans avoir visité la Grèce et l’Italie.
Epilogue
Le temps ayant passé, estompant le chagrin,
le scooter fut donné à un vague cousin
qui se le fit voler devant un bar à vins.
E.t nul ne sut jamais ce que devint l’engin .
Yvonne Le Meur-Rollet.
Janvier 2025
Souvent les gens disent :
« Avec le temps, ça passera … »
Et rien ne passe …
C’est comme les nuages,
ils vont,
ils viennent,
plus nombreux, plus noirs,
ou blancs diamants solitaires,
ils passent,
repassent,
depuis la nuit des temps …
« Qui vivra verra » disent les gens.
Et moi, aveugle,
je touche dans ma tête
toute l’immensité du ciel
et je garde serré
entre mes doigts,
ce que même pour le ciel je ne peux lâcher.
Michèle PETTAZZONI
A été évoqué lors de cette soirée le poète Jacques PREVERT afin d’illustrer le thème.
Du blé, du pognon, de l’oseille,
Du grisbi, des papiers, du pèze,
Des titres au porteur, de la mitraille,
Des livrets A, de l’épargne, du flouze.
Des tirelires, des intérêts, des placements,
Des actions, des avoirs,
De la fraiche, des investissements,
Du black, des profits, le temps de voir.
Des crédits d’impôts, de l’artiche
Du patrimoine, des lingots.
Des concessions, du backchich.
Des parachutes dorés. Du magot.
Des cagnottes, des poches percées,
Des avances sur salaires,
Des découverts autorisés,
Des interdits bancaires.
Quelques pièces de monnaie, des pépètes.
Les radis, la monnaie de la pièce,
La carte Gold , la bleue, la galette.
Les trous dans les poches, plus d’espèce,
L’emprunt, l’endettement, la déprime,
La banqueroute, le fiasco,
Le krach boursier, les subprimes,
La récession, les paradis fiscaux.
Je ne vois dans vos yeux aucun trésor
Quand je vous évoque cet argent.
Car tout ce qui brille n’est pas or.
Vous le prouvez, heureusement.
Merci Jean-Pierre pour cette affiche qui invite l’imagination à voyager dans plusieurs directions.
Je pense que tout le monde aura rectifié la date : notre prochain apéro a bien lieu le vendredi 31 janvier, et non le vendredi 30 ainsi que l’indique l’affiche.
De l’antiquité à nos jours, de l’orient à l’occident, de l’Afrique à l’Océanie
On EN a écrit sur les femmes, des vilénies, des bassesses, des moqueries
» la femme trouve plus facile d’agir mal que bien; Plaute 2ème s.avt JC
la modération n’a pas de sens pour une femme; Plaute 2ème s.avt JC
la femme est la porte de l’enfer ; Tertullien, an 254 ; prêtre
à la femme comme à la chèvre, longue corde ; Esp
de la mauvaise femme garde toi bien, et à la bonne ne t’y fie point ; Esp
un homme peut braver l’opinion, la femme doit s’y soumettre ; Suisse Mme Necker 18 ème s.
si traitresse que soit la mer, plus traitresses sont les femmes ! Bretagne
chacun a son défaut , la tête de la femme est le sien; grèce 6ème s. avtJC
la véritable ménagère est à la fois une esclave et une dame ; Serbie »
————-
Pourquoi cette hostilité, cette arrogance, ce mépris que l’on nomme misogynie?
Ce sentiment de domination qui réduit la femme à un être faible, inférieur, à une marchandise
Mais ces injonctions à garder le silence,
A utiliser les mots avec parcimonie
Petit à petit , encouragent la rébellion, la résistance
« Le feu qui semble éteint SOUVENT DORT sous la cendre »
Corneille ( 17 ème)
Le Combat Des Femmes
( extrait d’un poème écrit par une féministe anonyme)
Les femmes ont toujours été opprimées,
Réduites au silence, reléguées à l’arrière-plan,
Mais elles ont refusé de rester dans l’ombre,
Elles ont relevé la tête, ont brandi leur flambeau.
Elles ont marché, elles ont crié, elles ont lutté,
Elles ont brisé les chaînes de la peur et de l’ignorance,
Elles ont défié les préjugés, les stéréotypes,
Elles ont montré au monde la force de leur courage.
Autant en emporte le vent !
Les nuages striés balaient l’horizon
Les vagues s’envolent en flocons de mousse
Autant en emporte la mer
et mes larmes amères
et tes rires oubliés
tout passe, fugace, insaisissable
Mais qu’importe le vent, la bise, la brise…
la tramontane emporte des bourrasques de vague à l’âme
le doux zéphyr, des souvenirs d’éclats de rire
Mais le mistral m’emmène au bal
et le sirocco à Saint Malo
Les alizés sont alités !
Autant en emportent les vents…
———————————————
Quelle expression ?
Allez je me lance dans la couture !
oh j’ai perdu mon aiguille…
Mais cherche donc !
Où ça ?
Dans la botte de foin,voyons !
Mais bon sang mais bien sûr
Où ai-je la tête ?
Dans la botte de foin !
Du foin plein la tête et des aiguilles de pin aux pieds
Alors cousons une robe de foin avec des aiguilles de pin !
(Chercher une aiguille dans une botte de foin)
De Raymond Devos (lu par Marc et Anne)
.Le rire est une chose sérieuse avec laquelle il ne faut pas plaisanter.
La grippe ça dure 8 jours si on la soigne et une semaine si on ne fait rien.
Un croyant c’est un antiseptique.
Un muet c’est un antiparlementaire.
Qui prête à rire n’est jamais sûr d’être remboursé.
Il m’est arrivé de prêter l’oreille à un sourd. Il n’entendait pas mieux.
Je crois à l’immortalité et pourtant je crains bien de mourir avant de la connaitre.
Ne rien faire ça peut se dire, ça ne peut pas se faire.
On a toujours tort d’essayer d’avoir raison devant des gens qui ont toutes les bonnes raisons de croire qu’ils n’ont pas tort.
Est-ce que les histoires que vous racontez ne vous empêchent pas de dormir ? Si mais comme ce sont des histoires à dormir debout, je récupère.
Texte lu par Dominique MONGODIN
Qui veut voyager loin, ménage sa monture
( Maxime de jean Racine dans « Les Plaideurs »)
Le scooter de Jean
Avec son premier salaire,
Jean s’était acheté un scooter
un engin magnifique aux formes fuselées,
à la peinture claire et aux poignées chromées,
un joyau italien : la Vespa de ses rêves. .
C’est grâce à son scooter que pendant des vacances
il partit découvrir les châteaux de la Loire,
les marchés de Provence,
Nîmes et le Pont du Gard.
Il gardait pour plus tard, le Grèce et l’Italie,
il lui fallait d’ abord faire des économies.
Jean soignait son scooter comme on soigne un ami,
écoutant son moteur tourner au ralenti…
Dès son premier hoquet, il se penchait sur lui
s’inquiétant de l’état de son carburateur,
des bougies, du lanceur,
du gicleur, du pointeau
et du dosage en huiile de son mélange « Esso »
Un jour , la vie de Jean cessa d’être légère :
Il lui fallut partir au service militaire
et il dut s’en aller se battre en Algérie.
Il rangea son scooter
derrière un établi couvert de vieux velours,
à l’abri, dans l’ancien atelier de son père
comptant le retrouver intact à son retour.
Mais la fin de l’histoire offense la Morale :
Jean ne revit jamais son village natal.
Le garçon prévoyant, méticuleux et sage,
qui avait tant rêvé d’amours et de voyages
fut tué au combat, là-bas, en Kabylie,
sans avoir visité la Grèce et l’Italie.
Epilogue
Le temps ayant passé, estompant le chagrin,
le scooter fut donné à un vague cousin
qui se le fit voler devant un bar à vins.
E.t nul ne sut jamais ce que devint l’engin .
Yvonne Le Meur-Rollet.
Janvier 2025
Les proverbes mentent
Souvent les gens disent :
« Avec le temps, ça passera … »
Et rien ne passe …
C’est comme les nuages,
ils vont,
ils viennent,
plus nombreux, plus noirs,
ou blancs diamants solitaires,
ils passent,
repassent,
depuis la nuit des temps …
« Qui vivra verra » disent les gens.
Et moi, aveugle,
je touche dans ma tête
toute l’immensité du ciel
et je garde serré
entre mes doigts,
ce que même pour le ciel je ne peux lâcher.
Michèle PETTAZZONI
A été évoqué lors de cette soirée le poète Jacques PREVERT afin d’illustrer le thème.
Heureusement
Du blé, du pognon, de l’oseille,
Du grisbi, des papiers, du pèze,
Des titres au porteur, de la mitraille,
Des livrets A, de l’épargne, du flouze.
Des tirelires, des intérêts, des placements,
Des actions, des avoirs,
De la fraiche, des investissements,
Du black, des profits, le temps de voir.
Des crédits d’impôts, de l’artiche
Du patrimoine, des lingots.
Des concessions, du backchich.
Des parachutes dorés. Du magot.
Des cagnottes, des poches percées,
Des avances sur salaires,
Des découverts autorisés,
Des interdits bancaires.
Quelques pièces de monnaie, des pépètes.
Les radis, la monnaie de la pièce,
La carte Gold , la bleue, la galette.
Les trous dans les poches, plus d’espèce,
L’emprunt, l’endettement, la déprime,
La banqueroute, le fiasco,
Le krach boursier, les subprimes,
La récession, les paradis fiscaux.
Je ne vois dans vos yeux aucun trésor
Quand je vous évoque cet argent.
Car tout ce qui brille n’est pas or.
Vous le prouvez, heureusement.
Merci Jean-Pierre pour cette affiche qui invite l’imagination à voyager dans plusieurs directions.
Je pense que tout le monde aura rectifié la date : notre prochain apéro a bien lieu le vendredi 31 janvier, et non le vendredi 30 ainsi que l’indique l’affiche.