« Chemins » thème de l’apéro-poétique du mois de mai, vers d’autres horizons !

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25 réponses à « Chemins » thème de l’apéro-poétique du mois de mai, vers d’autres horizons !

  1. Pervenche Mahé dit :

    Il y a des chemins qui éclaboussent
    Et qui par leurs natures, débordent de vie.
    Herbes folles, on vous cajole, on aime vos frimousses,
    Vous toucher, vous caresser du bout de nos envies.

    Il y a des chemins qui transpercent,
    Le fond du coeur, touché en flèche.
    Des souffles et murmures qui bercent et bouleversent,
    Les racines de nos brèches.

    Il y a des chemins qui éblouissent,
    Qui transpirent, culminent et dépassent les limites.
    Ils débordent en hors piste,
    Et abritent naufragés, rêveurs, fous et passionnés.

    Il y a des chemins qui finissent,
    Là où d’autres commencent,
    Comme une vie sans fin qui glisse,
    D’éphémère en éphémère, en cadence ils dansent.

    Pervenche

  2. MONGODIN Dominique dit :

    Accompagnement

    Qui a vu le chemin
    A pu y avancer C
    Sans crainte, sans hâte H
    Et en marchant sur des E
    Forts fragiles on donne et M
    L’autre comme une âme I
    Est sans possession sans j’ai N

  3. Marie-Françoise Legrand dit :

    Est-il nôtre ce monde
    Prisonniers que nous sommes dans les clôtures du présent
    Et reclus dans l’ici maussade de nos vies ?
    Si nous partions, mes amis inconnus,
    Sur les grands vents spacieux
    Et sur la mer émeraude qui danse,
    Ecume et crie son désir de lumière ?

    Allons-nous en nomades
    Et les comètes reviendront
    Au bout de siècles très lointains
    Nous faire signe et verser sur nos songes
    La nostalgie de nos premiers jardins
    Et de ces terres anciennes
    Qui nous furent en vain promises !

    Plus loin que les entraves de l’oubli
    Et que les horizons barbelés de nos rêves,
    Allons guetter les astres qui se lèvent
    Et ces être muets attendant d’être vus
    Par nous, espèce folle exilée de tout lieu
    Qui sème sur ses pas le sel de la détresse
    Mais qui parfois sait dire au monde sa splendeur !

  4. Michèle PETTAZZONI dit :

    La tête dans les nuages

    Les beaux ballons qui se promènent
    tenus en laisse dans nos mains
    tirent la corde, se démènent
    pour quitter le sol quotidien.

    A tue-tête dans les nuages
    serait-ce enchaînés au parpaing
    se dégonflent prenant de l’âge
    comme vidés de leur instinct.

    C’est avec fougue qu’ils s’éprennent
    du moindre vent, même marin
    partir où le souffle les mène
    flotter dans le grand air divin.

    Il paraîtrait qu’au loin ils crèvent
    lâchés par les mains des gamins
    et de grands yeux ronds plein de rêves
    tracent au ciel comme un chemin.

    Michèle PETTAZZONI

  5. LORIDAN Elisabeth dit :

    De mousse et de fougère

    C’était un petit chemin de terre
    De mousse et de fougère
    Un tout petit chemin gardé secret au fond de ma mémoire
    Nostalgique d’un temps passé où tout m’était insouciance

    C’était un écrin de verdure
    Jouant à cache-cache avec le soleil
    C’étaient quelques secondes d’éternité
    Un ailleurs où régnait un si grand et fragile silence
    Que j’aurais voulu ne jamais le quitter

    Mais déjà la lumière se faisait plus vive
    Des rires résonnaient dans la vallée
    Je m’approchais lentement sans me presser
    Au bord de l’étang les peupliers s’agitaient doucement
    J’écoutais le doux bruissement de leurs feuilles
    Un peu plus loin coulait en cascade un petit ruisseau
    Un peu plus loin encore c’était le grincement strident de la scierie
    Longtemps abandonnée et qui reprenait vie

    J’étais arrivée à l’étang de Coutances
    Où depuis toujours petits et grands
    Se retrouvaient pour un instant d’insouciance.

  6. LORIDAN Elisabeth dit :

    Quand la vie se fait chagrin
    L’envie parfois me vient
    de me perdre en chemin.

  7. Michèle PETTAZZONI dit :

    Promenons-nous dans les bois…

    Nous suivons des chemins
    inconnus de nous-mêmes,
    des signes et des croix
    balisent toute voie…

    Nous chantons des rengaines,
    les mêmes chaque fois,
    tous nos pas nous entrainent
    où le loup y sera.

    Michèle PETTAZZONI

  8. Michèle PETTAZZONI dit :

    Balade bretonne

    Rappelle-toi les Ebihens
    tous les quatre sur les chemins,
    la vieille tour Vauban veillait …
    sous le soleil qui pavoisait!

    Les pieds nus sur le sable frais
    l’été indien nous enivrait,
    les flots, le ciel ,unis , jouaient
    à faire émerger les galets

    Nous ne pensions plus à demain
    qu’importaient l’âge et ses chagrins,
    gratifiés d’ yeux de grands gamins
    c’est fou comme nous étions bien!

    Michèle Pettazzoni

  9. Dominique Mongodin dit :

    MONOLOGUE EN MÉMOIRE

    Le bruit de mes pas lourds
    Sur les graves du jardin
    À l’esprit me revient.
    Je refais le parcours.

    J’avais monologué
    Au sujet des anciens,
    De quelques amitiés
    Passées entre mes mains.

    Il ne me reste rien
    De ma péroraison.
    Mais je me sentais bien.
    Un bien être profond.

  10. Jean-Yves Bansard dit :

    Extrait de «Caminante in: Chant XXIX Proverbios y Cantares» campos de Castilla, 1917
    Antonio Machado

    Marcheur, ce sont tes traces
    ce chemin, et rien de plus ;

    Marcheur, il n’y a pas de chemin
    le chemin se fait en marchant.

    En marchant se fait le chemin
    et quand tu regardes en arrière
    tu vois le sentier sur lequel plus jamais tu ne marcheras.

    Marcheur il n’y a pas de chemin
    Seulement des sillages sur la mer.

    Tout passe et tout demeure
    mais notre sort est de passer
    de passer en traçant des chemins
    des chemins sur la mer.

    Caminante, son tus huellas
    el camino, y nada mas ;

    caminante, no hay camino,
    se hace camino al andar.

    Al andar se hace camino,
    y al volver la vista atras
    se ve la senda que nunca
    se ha de volver a pisar.

    Caminante, no hay camino,
    sino estelas en la mar.

    Todo pasa y todo queda,
    pero lo nuestro es pasar,
    pasar haciendo caminos,
    caminos sobre el mar

    Antonio Machado

    • Pettazzoni Michèle dit :

      Merci Jean-Yves pour ce beau poème philosophique du poète espagnol A.Machado mort en France.
      Et pour clore ces chemins :

       » Et quand viendra le jour du dernier voyage,
      Quand partira la nef qui jamais ne revient,
      Vous me verrez à bord, et mon maigre bagage,
      Quasiment nu, comme les enfants de la mer. »

      A. Machado

    • LORIDAN Elisabeth dit :

      Merci pour ce choix. J’aime le dire en français mais aussi en espagnol. Et c’est très bien de l’avoir proposé dans les deux langues.

  11. Michèle PETTAZZONI dit :

    L’avancée

    Chacun sa place auprès de moi
    dans mes pensées, dans mes émois
    une chanson, un air, un rien,
    c’est tout un passé qui revient.

    D’un parfum la senteur subtile
    crée des images qui défilent,
    une allure, un certain maintien,
    je crois reconnaître quelqu’un …

    Où êtes-vous tous mes amis,
    la vie vous a-t-elle engloutis ?
    Serait-ce moi seule partie
    sans me retourner, sans merci ?

    Je continue ma traversée
    vous plantant là sur la jetée.
    Toujours ailleurs, toujours plus loin
    un nouveau rivage au lointain.

    Nous nous sommes sans doute aimés,
    je n’ai ni remords ni regrets.
    Tant de routes, tant de chemins,
    l’absence est la main qui m’étreint.

    Michèle Pettazzoni

  12. Yvonne Le Meur-Rollet dit :

    Vers la Pointe du Chevet

    Le soleil est si bas en ces frileux dimanches
    Que chaque ombre s’allonge aux jardins des voisins
    Et les feuilles tombant de frissonnants fusains
    Eteignent l’éclair bleu des dernières pervenches ;

    Je marche vers la pointe, au vent gris de décembre.
    Tous les volets sont clos. Le village est désert.
    Sternes et goélands s’envolent de concert
    Et filent au lointain, du côté de Cézembre.

    J’embrasse du regard l’île des Ebihens
    Où nous allions en bande, à bord de lourds vauriens,
    Et nous plongions, rieurs, dans les gerbes d’écume.

    Nos corps, si fiers alors, se doraient sous juillet.
    Aujourd’hui, l’horizon s’estompe dans la brume
    Et mes pas, lentement, me mènent au Chevet.

    Yvonne Le Meur-Rollet

  13. Annie Coll dit :

    Blaye

    Il est une heure cette nuit
    à Blaye

    La citadelle
    écoute nos pas

    Combien faudra-t-il de jours encore
    pour que le monde coule comme le fleuve
    une brasse indolente ?

    Enfants de la rivière
    rêves éveillés

    Rilke avait raison

    Il existe des lieux très secrets
    que le poème trouve

    en foulant l’odeur fraîche de la menthe
    sur le chemin

    Annie Coll

  14. Annie Coll dit :

    Vence

    Est-ce le bruit de la pluie
    ou bien celui des fontaines
    que nous entendons cette nuit ?

    Est-ce le commencement ou la fin
    que nous effleurons aujourd’hui
    ou bien la transparence ?

    Est-ce l’ombre qui balbutie
    ou le soleil naissant
    dans la brise des arbres ?

    L’acacia, le platane, le chêne
    ont fui le chemin

    Un souffle de vent
    a soulevé le miroir
    qui tremblait dans la nuit

    Il n’y aura pas de trêve
    à la souffrance

    Mais nous nous faufilerons
    dans les herbes et les branches

    au premier jour d’été
    dès l’aurore

    Annie Coll

  15. Dominique Verdé de Lisle dit :

    Le chemin de Bebop

    Chemin de fuite, chemin perdu
    Chemin du saut dans l’inconnu
    Chemin sauvage ou chemin sage
    Qui ouvre le passage
    Et invite au retour
    Dans le grand livre des chemins
    C’est le tien qui m’appelle

    Celui de ce gros chien
    Tout fou de liberté
    Il gambade et m’attend
    Avec l’œil impatient
    Regarde les brebis
    Regarde les oiseaux
    Avec la tentation
    D’aller leur dire un mot
    On grignote un quignon
    Je cache le chocolat
    Tu bois dans le ruisseau
    Il fait bon il fait chaud
    L’heure d’un petit repos
    On repart dans la pente
    Ivres de la descente
    Je glisse, tu me suis
    Accroché à mon dos
    Comme un bébé très gros
    Quand on sera rentrés
    Tous deux bien fatigués
    On fermera nos yeux
    Sur nos joies partagées

    Le temps s’est prolongé
    A éteint les ardeurs
    Aujourd’hui le chemin
    Est devenu patient
    Il sait que maintenant
    L’heure n’est plus de courir
    Mais d’aller doucement
    De flairer les brins d’herbe
    D’observer les fourmis
    De regarder tout près
    En oubliant le temps
    Où s’ouvraient devant nous
    Les chemins fous

    Dominique Verdé de Lisle

  16. Yvonne Le Meur-Rollet dit :

    Après le déluge…

    Ils se sont retrouvés dans une plaine grise
    aux chaumes pourrissants.
    Les flaques du chemin reflétaient les nuages.
    Il a touché sa main
    et parlé de la vie
    ravinée par la pluie
    de trente ans de dérive.
    Ils étaient tout tremblants
    d’impatience et de doute.
    Les brasiers triomphants
    n’éclairaient plus la route
    qui les avait conduits
    aux plages du désir.
    Des ornières de boue
    coulaient dans leurs mémoires.
    De grands troncs entassés
    par la décrue des fièvres
    barraient leur avenir.

    Au-dessus de leurs fronts, a volé la colombe…

    Ils se sont promenés sur le sentier des songes.
    Ils ont vite oublié que trente ans avaient fui…
    Puis ils se sont aimés comme de jeunes ours
    Gourmands de tous les miels, goûtant toutes les sources.

    Et ils ont reconnu
    en dévorant septembre
    au soleil revenu
    toutes les saveurs tendres
    des festins du printemps.
    Yvonne Le Meur-Rollet

  17. Michèle PETTAZZONI dit :

    Errance

    J’ai mal au cœur
    J’ai mal à la tête
    J’ai le ventre en tenaille
    J’ai les yeux pleins de pleurs
    Ma bouche est amère
    Mes bras tombent
    Mes jambes glissent sur mes genoux

    Je suis malvenu parmi vous

    J’ai la peur au ventre
    Les bras pliés sur mon cœur
    Mon regard implore des ombres
    Je voudrai prendre mes jambes à mon cou
    Retourner au creux de l’attente
    Reboire le liquide clair
    Dans le nid étroit de ma mère

    Je vis sur terre comme en enfer

    Je suis l’enfant dans la pénombre
    Je suis la folle sur son lit
    Je suis le vieillard qui faiblit
    Je suis le banni, le proscrit
    L’homme torturé aux aurores
    Le déporté du dernier train
    Je suis le bébé solitaire

    Je suis souffrance et chagrin

    Ulysse téméraire
    Survivant errant sur l’océan létal
    Abandonné de tous sur terre
    Je scrute un ciel sans étoiles
    J’ai pour dernière escale un arrêt sur le sol natal
    Qui me couvrira généreusement de glaise

    Je suis le voyageur qui a trouvé son chemin.

    Michèle PETTAZZONI

  18. MH Hudelist dit :

    Au bout du chemin

    La route tourne, vire, je suis secouée,
    une montée, une descente, un ravin,
    il faut reculer, tourner,
    pour ne pas tomber,
    je suis fatiguée, mais j’ai du courage
    pour continuer au-delà des embûches.
    Au détour je le vois !, enfin il est là !,
    magnifique ! Mon aimé tant désiré,
    j’ouvre les bras,
    mais il file dans la brume par le sentier escarpé
    il bondit sur les rochers et je n’arrive pas a le suivre,
    mon cœur se serre, les larmes arrivent,
    qu’il est difficile de l’atteindre :
    je suis au bout du chemin il n’est plus là.

    Milou le 5 mai 2021

  19. Michèle PETTAZZONI dit :

    Le chemin

    Un seul chemin mène à la rime,
    je monte ce sentier intime,
    je m’use les pieds et je trime
    pour accrocher la rime ultime.

    L’étroit chemin lorgne l’abîme,
    qu’importe, mon layon m’arrime,
    je persévère, magnanime,
    cherchant le passage sublime.

    Une pépite, même infime
    et mon ciel brille , bellissime,
    tant de joie encrée à la cime,
    je suis le chemin et la rime …

    Michèle Pettazzoni

  20. DOMINIQUE MONGODIN dit :

    Sur les chemins, les fleurs

    Je me suis arrêté et parfois j’ai cueilli
    Des fleurs au croisement puis j’ai perdu l’esprit
    M’enivrant du présent oubliant le parcours
    À suivre sous les bois après le carrefour.

    J’ai cherché à sortir du dédale boisé
    Sans jamais repasser par les mêmes sentiers
    Pourtant je m’aperçois quand je vois les asters
    Que je suis revenu encor à la clairière.

    Parmi les floraisons d’autres odeurs m’attirent
    Me consolent un temps avant de repartir
    Mais je suis dépourvu en recherchant ailleurs
    Où je dois m’engager pour retrouver des fleurs.

    Désormais je suis seul à sillonner en vain
    N’ayant que mes regrets dans le creux de ma main
    Et ma route se perd autant que ma raison
    Quand dans mon corps fourbu résonnent leurs prénoms.

    Mes allées et venues jamais ne m’ont servi
    Alors pour le bonheur des cœurs inassouvis
    Je vais hanter l’orée des forêts et leur dire :
    ‘’Préférez arroser plutôt que de cueillir.’’

  21. Louise Montagne dit :

    A MAËLANNE

    Le moment est venu de prendre le chemin
    Rocailleux qui guidera tes pas,
    Demain, dès le soleil levant, tu partiras
    Servir ta patrie, accomplir ton destin.

    Tu as fait ce libre choix,
    Tu as mis dans tes bagages,
    Ton objectif, le dépassement de toi,
    A chaque minute à chaque instant
    Nous serons à tes côtés
    Nous errerons dans ton sillage,
    T’encouragerons en chuchotant,
    Te relèverons parfois.

    Et quand certains soirs dans ta chambrée
    Tu seras fatiguée, rompue, brisée,
    Mais gardant toujours ta volonté,
    Pense à tous ceux qui t’aiment
    Et là-bas te soutiennent.
    Alors d’un sursaut triomphant,
    Tu remonteras sur ton destrier
    Et brandiras à nouveau, fièrement ton épée

    Louise Montagne -3 Mai 2021-

  22. Jean-Yves bansard dit :

    Sur le Chemin. (balade aux Ebihens)

    Mes yeux n’y pouvaient rien: Tu les avais cernés.

    Il fallait quitter les rivages paisibles de l’enfance,
    S’éloigner du chemin tracé, prendre la tangente, s’égarer et revenir.

    La mer referme le sillage, pas moyen d’être sûr de suivre la même route,
    peu importe c’est l’escale qui nous attend.

    Une île…à la frontière des hommes et du rêve.

    Le rocher au profil de guetteur, l’Indien…
    le regard porte loin , très loin, figé, inquiet d’une armée fixée dans la vase,
    jamais défaite, marée après marée.

    Laisser le quotidien dans nos pas, traverser,
    prendre le chemin creux et faire le ménage dans ses méninges,
    laver les bruits parasites et mettre au plafond ces araignées en tendant un piège aux idées.
    Même si parfois la douleur, comme un coquillage porté à l’oreille, laisse entendre l’amère.

    Au bout du sentier, le large,
    le parfum de tiaré déposé par les ajoncs laisse place aux odeurs d’iode et de sel
    du varech luisant sur les rochers.

    Une ample respiration, emplie de plénitude, amorce la grande lessive.
    Lavé, nourri, l’esprit s’ouvre, tout devient évident, simple…

    Pas de temps à perdre pour le BEAU, s’en saisir au plus vite, comme une urgence.

    Il est temps de reprendre le chemin, la crête des vagues dégage à reculons
    des gerbes étincelantes d’une myriade de gouttelettes,
    formant çà et là les irisations d’un arc en ciel fugace.

    Combien de temps encore à nous embraser,
    des feux couvent sous les braises de tes yeux.

    Tous les jours,
    Tous les instants,
    Jusqu’au bout, pour ce qui a été,
    Jusqu’au bout, pour ce qui est à venir.

    JYB
    St Jacut de la Mer Juillet 2018

  23. Pettazzoni Michèle dit :

    Je veux

    Je veux
    inscrire mes pas sur les chemins du monde
    comme des mots sur une page ronde

    Michèle Pettazzoni

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