Pour’écouter, lire, savourer À découvrir ici…
Sur le site de l’éditeur Bruno Doucey, apéro poétique tous les jours à 18h30

Pour’écouter, lire, savourer À découvrir ici…
Le temps se fige Entre les murs, par la fenêtre, un cri d’oiseau Perce l’ennui Il vient moquer la vie De ces humains paralysés et par la peur tous confinés C’est incongru de s’envoler De s’élever et de chanter De
Contre-point… Comme si la vague coupait l’eau, retroussait le sable, redessinait l’ourlet de la laisse de la mer, en effaçant les châteaux de sable… Le soleil raie la vitre des nuages, éclabousse les mottes de sable, étend le voile de
Méandres… Le souffle, le souffle qui chasse les volutes d’air, prend ses aises avec la pesanteur, fait vibrer la lumière, différencie les couleurs, met du désordre dans mes idées, m’aide à retrouver mon unité. Alors je peux m’envoler et chercher
XXIème siècle La fonte des glaciers et le niveau des mers Et les terres brûlées gorgées de pesticides Les déserts tropicaux, les tremblements de terre Tsunamis et tornades de pluies acides Les crues dévastatrices et les forêts en feu S’écroulent
« CRI DE GUERRE – CRI D’AMOUR » L’attaque est imminente Dans la nuit qui s’achève Dans la brume qui se désagrège Un cri retentit : A l’abordage ! L’air vibre, les canons tonnent Le vieux réflexe animal est là Réflexe de
Les mots, le cri Dans le grand tumulte du monde La parole des hommes est un flot continu Pour instruire, étonner, pour être ou pour paraître Les mots sont les habits lorsque le roi est nu Pouvoir être entendu, n’est-
Soudain dans la nuit un cri noir déchire les étoiles elles tombent une à une dans la mer. Chaque étoile explose dans les vagues et s’éteint. Les poissons ont été dérangés, leurs ventres argentés jaillissent et retombent en s’éclaboussant. Les
L’EXCEPTION QUI… Toujours un cri pour naître Comme pour prévenir Qu’en ce jour on pénètre Un temps sachant sévir… Toujours d’autres arrivent Dans nos nombreux après Qui connaît leurs secrets Pourquoi cette offensive Au milieu de bonheurs Où même là
Vision dantesque J’ai vu les cheminées, j’ai vu les miradors j’ai marché stupéfait dans les camps de la mort l’air que j’ai respiré transpirait le remord de ceux qui savaient tout et sont restés muets mes pas se sont fondus