C’est la rentrée ! Venez offrir en partage vos poèmes et les poèmes des auteurs que vous aimez sur le thème de « l’enfance ».

« L’enfance » sera le thème de l’apéro-poétique du vendredi 29 septembre -18h30 – à « La Goélette », 31 Grande Rue

7 avis sur « « L’enfance » sera le thème de l’apéro-poétique du vendredi 29 septembre -18h30 – à « La Goélette », 31 Grande Rue »

  • 1 octobre 2023 à 14 h 24 min
    Permalien

    SOUVENIRS D’ENFANTS (FAUX PANTHOUM)

    Les images reviennent
    Sur mes souvenirs d’enfant,
    Ma mémoire incertaine
    Plane et survole l’estran,

    Sur mes souvenirs d’enfant
    Les vagues me ramènent
    Planent et survolent l’estran.
    Les journées s’égrennent,

    Les vagues s’enchainent
    Noyant mes plaisirs d’antan .
    Mes courtes journées s’égrennent
    Telles les coquilles d’argent

    Noyant mes plaisirs d’antan
    Echouées sur mon domaine
    Telles les coquilles d’argent
    Les blanches porcelaines

    Echouées sur mon domaine……
    C’est l’aube de mes dix ans
    Les blanches porcelaines
    Les mouettes ricanant.

    Cest l’aube de mes dix ans
    Les rochers par douzaines
    Les mouettes ricanant
    Des images reviennent.

    Les rochers par douzaines
    Le sable omniprésent
    Des images reviennent
    Sur mes souvenirs d’enfants …….

    louise Montagne -septembre2023

    Répondre
    • 1 octobre 2023 à 14 h 33 min
      Permalien

      désolée pour le H de pantoum,j’ai oublié de corriger

      Répondre
  • 1 octobre 2023 à 13 h 53 min
    Permalien

    RETOUR EN ENFANCE
    Ma fille, ma mère
    J’ai besoin de toi
    De ta force pour tenir debout
    De tes mains pour masser ma peau fatiguée
    comme je le faisais sur ton petit corps
    Mes mains étaient énergiques sur ton être vigoureux
    Tes mains sont délicates
    Les ridules bleutées et les nœuds t’impressionnent
    Tu me laves et détournes le regard
    Tu choisis mes vêtements
    Tu me donnes à manger, à boire
    Tu m’expliques patiemment les mots perdus
    Le timbre de ta voix évoque une douceur maternelle
    perdue dans ma mémoire
    Parfois tu répètes, t’impatientes
    Je sens alors ta lassitude, ton empressement à en finir
    Comme un petit enfant, mes larmes montent
    Je saisis ta main, je m’accroche à ta vie
    Je te supplie, encore, encore
    Tu es mon enfant, ma chair
    Je t’ai donné la vie
    Aide moi à retenir la mienne
    Tu es ma mère qui me manque tant
    Je voudrais me blottir dans tes bras
    Me lover comme un nourrisson
    M’endormir doucement, au creux de ta chaleur
    Au rythme de tes bercements et de tes comptines
    Et ne plus me réveiller

    Françoise Sartorio

    Répondre
  • 30 septembre 2023 à 15 h 42 min
    Permalien

    Parfums d’enfance

    De plus en plus souvent, les pas de ma mémoire
    Mènent à cette cour, à l’ombre du tilleul,
    Où le pelage roux d’un très vieil épagneul
    Glisse vers le ruisseau que le clair soleil moire.

    Ma mère sur le seuil, brandissant l’écumoire,
    Hampe de mousse rose aux reflets de glaïeul,
    M’appelait d’un signal entendu de moi seul :
    « S’il te plaît, viens m’aider !… Je range mon armoire ».

    Les pots de prunes d’or, les coulis de cassis,
    Sagement s’alignaient, dans un ordre précis,
    Prometteurs de desserts et de goûters de prince.

    Les bonheurs d’autrefois exhalent leurs odeurs :
    Prisonniers du placard dont l’ample porte grince,
    Ils chuchotent des mots parfumés de pudeurs.

    Yvonne Le Meur-Rollet
    dans le recueil « Sur les sentiers de la mélancolie »-2019

    Répondre
  • 30 septembre 2023 à 10 h 24 min
    Permalien

    Odeurs

    Les odeurs toujours là
    Des oignons cuits au four
    Que nous sentions déjà
    En sortant de la cour
    Dans les rues buissonnières
    De nos premiers amours
    Sont des anniversaires.
    Les pommes certains jours
    Remplaçaient les oignons
    Et parfois à leurs tours
    Les lapins sentaient bons.
    Souvent le vendredi
    Était jour des galettes
    Veille du samedi
    Où l’agape s’arrête
    On signait de la croix
    Le pain à partager
    Et l’on était sans voix
    Au moment de manger.
    Nos enfances passées
    Dans les odeurs du four
    Et dans les mijotées
    Ont les goûts de l’amour.

    Répondre
  • 30 septembre 2023 à 10 h 22 min
    Permalien

    Voici un de mes tout premiers textes, écrit en 1972.
    J’aborde l’adolescence, content, mais déjà conscient que je resterai nostalgique des rêves et de la féerie de ma première jeunesse.

    Papa rire

    Le démaquillage
    Est terminé.
    Il est grand temps
    De s’en aller
    Et les enfants
    Ne riront plus
    Aux éclats
    Autour de toi,
    Même s’ils sont sages.

    Tes gestes maladroits,
    Ton grand nez
    Peinturluré,
    Ton chapeau tout tordu
    Ne reparaîtront plus
    Que dans nos souvenirs.

    Ils nous feront sourire
    On se pliera de rire
    On sautera de joie
    Et on se souviendra
    De ton harmonica
    Des énormes savates,
    Et du bruit de tes pas
    Claquants sur la piste.

    Et ton sourire triste
    Sur le nœud de cravate
    Va nous manquer autant
    Que tes frasques et tes chants.

    Répondre
  • 29 septembre 2023 à 20 h 48 min
    Permalien

    Quitter l’enfance

    J’ai quitté mon enfance
    comme on quitte un pays,
    une terre intranquille
    aux promesses trahies

    J’ai quitté une enfance
    à l’appel de la vie,
    m’évadant de sa ganse
    qui asphyxiait mes nuits

    J’ai franchi la frontière
    étouffant les hauts cris
    des bouches familières
    m’accaparant au nid

    Jeunesse ténébrante
    où je mourais d’ennui,
    où ma grande impuissance
    bâillonnait toute envie

    Je rêvais d’herbe tendre
    de forêt, de répit…
    Et dans un cœur qui tremble
    souvent la mort sourit

    J’ai renié mon enfance
    son insouciance enfuie,
    laissant une brillance
    sur les gouttes de pluie

    Je la regarde en face
    la frôlant dans ses bruits,
    ne tenant pas en place
    telle l’enfant qui fuit. Michèle Pettazzoni
    le 24 septembre 2023

    Répondre

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *