Du souffle de l’air jaillit le cri, l’étincelle mère, la trace originelle.
L’association, la dissociation, l’organique.
Dans son unicité l’artiste lui rend hommage et adoucit d’ombres fragiles l’invisible rendu lisible.
D’une réalité à une autre, il module le vivant ; le réorganise, l’imagine.
L’expiratoire fait naître un lien possible au cosmos.
Dialoguer avec l’absolu, l’instinctif rationnel.
Au clair-obscur d’accents picturaux.
À chaque pas façonner l’accidentel ; mentaliser l’ailleurs, l’artificiel.
Hasard ou nécessité. N’être jamais le fruit d’un calcul.
Là est la vaillance de l’audace à la face du monde
Xavier Pierre Texte inédit mars 2018
Merci Xavier-Pierre sur ce poème profond et subtil qui met l’accent sur le rôle du poète qui rend » lisible l’invisible »