La vague

Conquérante des terres
débordante, imprécise
amnésique, insoumise
houle sauvage et fière
plus forte que les pierres
et que bien des courages,
tu es un cœur qui rage !

Toujours dans le roulis,
toujours dans le tangage,
héroïne un peu vague
rêves-tu dans tes nages
de grèves peu amènes
où tes lames occiraient
toutes traces humaines ?

J’aime quand tes dérives
me plaquent sur tes rives
quand ma bouche est noyée
par ton flot irrité
j’aime, dans mes pensées,
qu’en ton sein je suis née
et je te rejoindrai,

vaguement submergée.

Michèle PETTAZZONI

le 4/04/2012

La vague

Un avis sur « La vague »

  • 24 février 2018 à 16 h 24 min
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    Très joli… J’aime beaucoup ce que tu écris, Michèle

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