J’ai perdu son visage,
je ne dis plus son nom …
J’ai gratté son image
de la stèle du temps.
Mais il dort sous les sables,
pharaon inviolé,
masque d’or de la fable
en mal d’éternité …
Dans un cœur sarcophage
gît un amour premier,
prisonnier d’un mirage,
d’une vallée sacrée …
Michèle Pettazzoni